Date de l'opération : 1993 (SU)
Inventeur(s) : Célié Marc (AFAN)
1Plan général des opérations intra muros de Nîmes (Fig. n°2 : En noir, les principales fouilles réalisées entre 1965 et 1990 à l’intérieur de la ville du Haut-Empire, associées à quelques grands repères topographiques).
2Cette intervention a été réalisée au 16, rue Becdelièvre, à l’angle des rues Saint-Mathieu et Delon-Soubeyran (EX-143), et en préalable à la construction sur pieux d’un immeuble d’habitation en lieu et place d’anciens bains douches municipaux. L’opération s’est limitée à l’ouverture d’une étroite fenêtre (environ. 25 m2), implantée approximativement au centre de la parcelle, et à un petit sondage mécanique ponctuel (2 m2) dans l’angle sud-ouest du terrain [(Fiches, Jean-Luc ; Veyrac, Alain. 1996.) ; (Monteil, Martial. 1999. )] (Fig. n°1 : Plans et coupe liés à l’opération menée aux bains douches).
3Le substrat, repéré en deux points, est recouvert par un paléosol dont l’horizon supérieur, très brassé, inclut des traces d’amendement agricole à base d’engrais organique (nombreux charbons de bois et rares tessons roulés) datées du courant du Ier s. av. J.-C. (Monteil, Martial et al. 1999.). Une première occupation bâtie, située autour du changement d’ère, a pu être restituée de manière très lacunaire : un sol de terre battue, des murs conservés dans le deuxième état, deux petits égouts secondaires.
4De l’état postérieur, imprécisément daté du courant du Ier s. apr. J.-C., sont connues quatre pièces dotées de sols en terrazzo, d’un blanc uniforme ou décorés de lignes de tesselles noires. Des amorces de plinthes en enduit peint subsistent sur certains murs.
5Les niveaux d’abandon-destruction qui recouvrent cette portion de maison urbaine ont été fouillés rapidement et ne peuvent être reliés à aucune architecture.
6Le mobilier, assez rare et hétérogène, peut toutefois être distribué en trois lots :